PHILOSOPHIE

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J’ai abordé ces dernières années divers problèmes concernant les relations des hommes et des femmes et celles des parents et des enfants parce que chacun en a une expérience. Parmi ces problèmes, ceux de savoir si relevaient de la nature ou de la culture le mariage, la polygamie, la domination masculine, le féminicide, l’infanticide, la…

Description

J’ai abordé ces dernières années divers problèmes concernant les relations des hommes et des femmes et celles des parents et des enfants parce que chacun en a une expérience.

Parmi ces problèmes, ceux de savoir si relevaient de la nature ou de la culture le mariage, la polygamie, la domination masculine, le féminicide, l’infanticide, la prohibition de l’inceste, etc.

On m’objectera qu’il s’agit là d’anthropologie non de philosophie. C’est vrai, mais d’abord l’outil est philosophique (la distinction de la nature et de la culture). Et la méthode l’est aussi : examiner tous les arguments, toutes les objections. Je me suis du moins efforcé de ne pas me borner à une discipline et d’examiner, au sujet des questions que j’abordais ce qu’en ont dit les philosophes, les théologiens, les romanciers et les historiens, et plus récemment les anthropologues, les psychanalystes et les biologistes, éthologues, primatologues et autres, en particulier, last but not least, les théoriciens de la psychologie évolutionniste. Naturellement, cela prend du temps : c’est ainsi que les années précédentes se sont terminées avant que j’en ai terminé avec le problème que j’avais posé au début. Et puis de nouveaux ouvrages paraissent sur ces divers problèmes. C’est pourquoi cette année j’avais entrepris d’en reprendre deux ou trois. J’ai l’intention d’en faire autant l’année prochaine, et peut-être d’aborder un ou deux problèmes nouveaux, promis depuis longtemps.